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Depuis quelques mois, les ennuis s'accumulent pour le président qui voit de plus en plus son avenir présidentiel incertain.
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La question du chômage

On le sait, François Hollande a lié la candidature pour sa réélection à l'inflexion de la courbe chômage. Or, depuis le début de son mandat, environ  650 000 chômeurs (de catégorie A) sont venus grossir les rangs de Pôle Emploi. Il ne reste cependant que très peu de temps au président pour inverser la courbe du chômage. Et ce ne sont pas les derniers chiffres du chômage - qui ont pourtant enregistré une baisse de demandeurs d'emploi - qui vont arranger la chose. Car cette baisse "inexpliquée" serait due à une "cessation d'inscription pour défaut d'actualisation" pour reprendre l'explication de l'Insee.

Une qualification difficile pour le second tour

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Selon un sondage Ifop-Fiducial paru le 23 février pour i-Télé, Paris Match et Sud Radio, François Hollande serait absent du second tour de la présidentielle, arrivant dans tous les cas de figure (sauf si Bruno Le Maire est le candidat de la droite) en troisième position.

François Hollande n'est plus le candidat naturel

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Le président de la République semble de plus en plus isolé à gauche. Une fracture exacerbée avec la déchéance de la nationalité et maintenant la loi El Khomri sur le réforme du Code du travail, voire la dernière tribune de Martine Aubry qui étrille le gouvernement. Tandis qu'au PS on se déchire, la gauche de la gauche réclame une large primaire considérant François Hollande non plus comme le candidat naturel de la gauche unifiée.

Des sondages en berne

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Même avec les Français, François Hollande n'a (toujours) pas la cote. Le dernier baromètre mensuel Odoxa le crédite de 20 % de confiance, soit une cote de popularité inférieure à celle qu'il avait avant les attentats de novembre 2015. Par comparaison, Nicolas Sarkozy était autour de 30 % après quatre ans à l'Elysée.

Des élections désastreuses comme une alerte

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Depuis le début du mandat de François Hollande, et mises à part les élections législatives, la gauche a perdu tous les autres scrutins (européens, municipaux, départementaux et régionaux). De quoi sérieusement alerter le président de la République qui voit de plus en plus son électorat se réfugier dans l'absention ou le vote extrême.