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Alors que le gouvernement s'apprête à dévoiler un nouvelle hausse des chiffres du chômage, Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que le président Hollande devait cesser de mentir aux Français à ce sujet.
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A nous Paris. Alors qu’elle a récemment annoncé qu’elle était candidate aux primaires UMP en vue des élections municipales de 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet a décidé d’entrer en bataille contre le gouvernement socialiste. Invitée sur le plateau de France 2, l’ancienne maire de Longjumeau (Essonne) a en effet estimé que l’éxécutif devait "arrêter les bobards". Selon elle, "on ne peut pas, le 31 décembre, expliquer qu’on a un engagement pour l’année 2013, inverser la courbe du chômage, prendre un air navré en disant : c’est la crise, on ne pas réussir à la tenir". Faisant allusion à François Hollande, NKM a poursuivi en expliquant : "il l’a fait avec une immense légèreté, comme au détour d’autre chose".  Et de regretter : "Ca a été la semaine des aveux d’échec, du renoncement".


"Il faut mettre le paquet" pour l’emploi
Tandis que le gouvernement doit communiquer les nouveaux chiffres du chômage et que ces derniers s’annoncent d’ores et déjà historique – les prévisionnistes tablent en effet sur un 21e mois de hausse consécutif – celle qui brigue la mairie de Paris a profité de cette brèche pour martelé qu’ "il faut mettre le paquet" pour l’emploi et la compétitivité des entreprises au lieu de faire "du mécano administratif ou du mécano électoral" dans le but "d’amuser la galerie". NKM a par ailleurs insisté sur le fait que "les vraies priorités des Français sont ailleurs".

Revenant sur la récente déclaration du chef de l’Etat qui a prévenu que l’année 2013 sera "marquée par une progression du chômage", le ministre du Travail Michel Sapin a, quant à lui, assuré que le président Hollande avait toujours en tête d’inverser la courbe du chômage dans l’année.