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En privé, le patron des Républicains ne se prive pas de critiquer le choix des Français qui lui ont posé leurs questions dans l'émission "Des paroles et des actes" au début du mois. 

Nicolas Sarkozy était l’invité de David Pujadas le 4 février dernier dans l’émission "Des paroles et des actes". Un passage au cours duquel le patron des Républicains a été confronté à plusieurs Français triés sur le volet et surtout, à leurs questions. L’un d’entre eux, un restaurateur a ainsi expliqué qu’il avait voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, puis pour François Hollande en 2012 et avait été "déçu" à chaque fois. Envisageant désormais de voter pour Marine Le Pen en 2017, il demandait à l’ancien chef de l’Etat quels étaient ses arguments pour l’en dissuader. Etaient également, entre autres, présents un secrétaire de la CGT Commerce à Paris qui lui a lancé que "jamais le chômage n’a été autant augmenté que sous (son) mandat", mais aussi une institutrice qui a hébergé des migrants et qui voulait savoir pourquoi le discours de l’ex-locataire de l’Elysée "fait peur aux Français".

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"Il y avait d’un côté, ceux qui me détestent depuis toujours"Si sur le moment, Nicolas Sarkozy n’a pas sourcillé et s’est prêté au jeu des questions-réponse, en coulisses, il n’a pas hésité à dire le fond de sa pensée. "Il y avait, en face de moi, d’un côté, ceux qui me détestaient depuis toujours et, de l’autre, ceux qui me détestent depuis 2012 !", a-t-il en effet raillé, ainsi que le rapporte Le Journal du Dimanche.

Malgré les profils des Français assis face à lui, Nicolas Sarkozy a profité de son passage à la télévision pour annoncer à demi-mots sa candidature pour la prochaine course à l’Elysée. "On en reparlera en 2017, William, et je vous convaincrai, a-t-il en effet répondu au restaurateur. Parce que moi je ne renonce pas à convaincre des gens qui vont au Front national parce qu’ils ont été déçus de tout le monde, y compris de moi. Je veux aller vous chercher".