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Il a soutenu la ministre de l'Éducation dans son ascension en politique, mais aujourd'hui Gérard Collomb semble être passé de mentor à ennemi. D'après la jeune femme, il tiendrait des propos "odieux" à son égard.

La guerre est bel et bien déclarée. Gérard Collomb fut pourtant l’un des premiers à accorder sa chance à Najat Vallaud-Belkacem, en lui offrant dans les années 2000 un poste de chargée de communication. Mais près de quinze ans après, le maire de Lyon semble prêt à tout pour discréditer son ex-protégée, poussant même jusqu’à l’humiliation. Un comportement de plus en plus lourd à supporter pour la ministre de l’Éducation, comme le souligne Closermag.

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"C’est une communicante et une séductrice, mais elle doit se méfier des paillettes", lâchait-il en septembre dernier dans une interview accordée à L’Express, quelques jours seulement après la nomination de la jeune femme au ministère de l’Éducation. Une nouvelle sans doute difficile à accepter pour le sénateur du Rhône qui, poussant le vice, ironisait sur les raisons de son entrée au gouvernement : "Je crois que François Hollande aime les jolies femmes".

Contrainte de le complimenter

Plusieurs mois après, les tensions sont toujours très vives et la ministre ne cesse de condamner l’attitude "odieuse" de son ex-mentor. Seul bémol : François Hollande, qui s’est entretenu jeudi avec Gérard Collomb afin de préparer la COP 21, qui se tiendra en décembre à Paris, a demandé à Najat Vallaud-Belkacem de prendre sur elle et de… flatter le maire de Lyon.

Une démarche particulièrement difficile à réaliser pour la jeune femme qui subit des attaques quotidiennes.

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