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Selon les informations du Monde, une série de perquisitions a été lancée ce mardi matin aux domiciles de Michèle Alliot-Marie, l'ancienne ministre tête de liste UMP aux élections européennes, et de son père, Bernard Marie. Plus de détails.

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Perquisitions chez Michèle Alliot-Marie et son père. Ce mardi matin, les domiciles de la candidate UMP aux élections européennes et du maire de Biarritz ont en effet été perquisitionnés, rapporte le Monde. Selon les informations du quotidien, ces opérations auraient été ordonnées dans le cadre d’une enquête diligenté par des juges d’instruction à Nanterre et portant sur un mouvement de fonds suspect à Saint-Jean-de-Luz dont l’ancienne ministre aurait bénéficié via un hôtel de luxe.

"Il est question, pour l'heure, d'une somme minime, 200 000 euros"En juin 2013, une information judiciaire pour "abus de confiance" a en effet été ouverte à l’encontre de Michèle Alliot-Marie après que Tracfin, la cellule anti-blanchiment d’argent du ministère de l’Economie, a signalé un mouvement de fonds suspect. "Il est question, pour l'heure, d'une somme minime, 200 000 euros", précise toutefois le quotidien du soir, lequel indique également que "l'hôtel de Chantaco, visé par l'enquête, est dirigé par Bernard Marie, le père de Michèle Alliot-Marie" et que "L'ancienne ministre de la justice, première adjointe à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, en détient des parts".

A quelques jours du premier tour des élections municipales et alors que Michèle Alliot-Marie se présente aux élections européennes, ces perquisitions risquent fort de relancer les accusations de l’opposition qui dénonce une instrumentalisation des procédures judiciaires qui visent actuellement les ténors de la droite.

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