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Ils ne le lâcheront pas. Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a anticipé mardi une probable hausse de la délinquance, Le Monde révèle que l’UMP aurait décidé de s’attaquer à lui. Dans son édition de ce mercredi, le quotidien écrit en effet que "Jean-François Copé a demandé à ses troupes de concentrer leurs attaques contre la politique menée par le ministre de l’Intérieur". Selon le journal, le président de l’UMP aurait même lancé à ses troupes : "Les résultats de Manuel Valls ne méritent pas qu’on lui tresse des lauriers".
Pour mener à bien le nouveau combat qu’il s’est fixé, le parti de droite aurait par ailleurs déterminé des angles d’attaques bien précis. D’après Le Monde, les membres de l’UMP vont ainsi s’efforcer de souligner le manque de fermeté du discours du ministre, de soigneusement éviter de le comparer à Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était en charge du ministère de l’Intérieur et enfin, de critiquer son bilan en matière de délinquance.
L’ "un des plus mauvais ministres de l’Intérieur"
Il semblerait par ailleurs que les troupes de Jean-François Copé n’aient pas trainé pour appliquer ces mesures. Le quotidien du soir a en effet détaillé toute une série de récentes déclarations allant dans ce sens. Alors qu’Eric Ciotti aurait déclaré, "Valls est très bon dans la parole, mais pas dans la pratique", Brice Hortefeux aurait, quant à lui, estimé que "derrière les mots, il y a une faiblesse des actes qui aboutit à moins de protection pour les Français". De son côté, Xavier Bertrand aurait considéré que Manuel Valls est l’ "un des plus mauvais ministres de l’Intérieur".
Et alors que Manuel Valls pourrait devenir un concurrent de taille pour l’UMP lors de la prochaine course à l’Elysée, Le Monde rapporte qu’un proche de Jean-François Copé aurait expliqué : "Le préventif ne nuit pas".
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