Publié par Stéphanie Thibault, le 10/12/2012

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Trois circonscriptions ont voté ce dimanche dans le cadre d'élections législatives partielles, après que le Conseil constitutionnel a invalidé le scrutin de juin dernier. Un premier tour favorable à l'UMP qui devance partout ses adversaires.

© abacapressLes urnes étaient à nouveau en service hier, dimanche 9 décembre, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et l’Hérault. Il s’agissait d’élections législatives partielles après l’invalidation des résultats par le Conseil constitutionnel. Patrick Devedjian a ainsi frôlé la réélection en comptabilisant 49,8% des voies, face à son adversaire PS Julien Landfried, qui n’obtient lui que 32,5% des votes. Une victoire dont se félicité Patrick Devedjian, et plus largement l’UMP, secoué par une crise sans précédent depuis maintenant trois semaines. Le président du Conseil général des Hauts-de-Seine estime en effet qu’il s’agit là d’ « un message pour le gouvernement ».

« Nous avons eu un premier tour excellent, au-delà de ce que j'espérais, mais ne faisons pas de triomphalisme. Notre électorat était excédé par les querelles de parti mais pas démobilisé parce que la politique gouvernementale, c'est ce qui dirige les choix » a déclaré Patrick Devedjian. « C'est un message pour le gouvernement dont la politique est illisible ». Des résultats qui sont toutefois à nuancer, les électeurs ne s’étant pas déplacés en masse pour voter : la participation hier était estimée à un peu plus de 36%. Patrick Devedjian et Julien Landfried s’affronteront donc dimanche prochain pour le second tour.

Dans le Val-de-Marne, les choses se joueront entre Henri Plagnol, candidat UMP-UDI sortant, qui a récolté environ 26% des voies, et Sylvain Berrios, UMP, lequel a remporté presque 24% des votes. A Béziers dans l’Hérault, c’est également le candidat UMP Elie Aboud qui arrive en tête du premier tour, avec 42,61%. Il affrontera Dolorès Roqué, la candidate PS. Le Front national se retrouve donc exclu du second tour. A noter que là aussi, avec 58,46% d’abstention, la mobilisation reste faible.