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Le président de la République, François Hollande, a laissé un mois aux membres du gouvernement pour qu'ils lui décrivent leur vision de la France en 2025. Cinq ministres ont déjà rendu leurs copies. Aperçu.

© AFPMême en vacances, les ministres ont dû plancher. Le président de la République, François Hollande, a donné un mois au gouvernement pour répondre au sujet suivant : "Exposez votre vision de la France en 2025. Vous avez un mois". Les ministres ont été sommés de donner leur avis, dans leur domaine, sur l’avenir du pays. Lundi 19 août, à l’occasion du séminaire gouvernemental de rentrée, le chef de l’Etat ramassera les copies. Cinq ministres ont d’ores et déjà rédigé leurs dissertations. Les bons élèves se nomment Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Christiane Taubira et Cécile Duflot. Chacun se cantonnant à son domaine de compétences. Les forces de l’ordre proches de la population "Combattre efficacement une délinquance aux formes, aux localisations et aux pratiques mouvantes tout en œuvrant au renforcement du lien de confiance qui les unit aux citoyens" : voilà le double défi pour les forces de l'ordre, selon Manuel Valls. Montebourg estime que « l'offre française en matière de véhicules électriques et sobres en énergie » sera devenue l'une des plus compétitives au monde, et que le modèle industriel productif français sera d'ailleurs loué comme jadis ceux de Ford et de Toyota. Selon lui, la France de 2025 sera placée sous le signe de l’industrie qui générera 20% de la richesse du pays."Une étape plaisante de la vie" Pierre Moscovici évoque le retour du plein emploi, mais voit l’économie française rétrogradée à la huitième ou neuvième place mondiale. Taubira voit une France sans surpopulation carcérale grâce au développement de peines alternatives. Elle espère insuffler une logique tournée vers l’insertion dans les prisons. Quand Cécile Duflot écrit carrément que la recherche de logement sera "une étape plaisante de la vie". De plus, elle annonce la construction de 6 millions de logements, dont un tiers de logements sociaux d'ici à 2025. Optismistes les ministres ?