abacapress
Ces jours-ci les politiques y vont tous de leur petite blague et créent à chaque fois la polémique. Songent-ils à une reconversion en tant que comique ou est-ce une une stratégie pour qu'on parle d'eux ? Planet.fr fait le point sur un nouveau dérapage.

© abacapress

Nicolas Bays, député PS, n'en est pas à sa première provocation. En marge de la manifestation en faveur du mariage gay, le député avait été l'initiateur d'un "baiser de la solidarité" avec son collègue le député Yann Galut.

A nouveau au cœur des polémiques, le député a posté une photo humoristique sur son profil Twitter. Sur celle-ci on voit une hostie, et une légende indiquant "nouveau scandale alimentaire, contient 0% de corps du christ". La photo fait référence au scandale des lasagnes dans lesquelles on aurait retrouvé de la viande de cheval, mais aussi à la religion catholique.  Elle est en premier plan de l'actualité ces jours ci à cause de l'imminence du conclave.

"On peut rire de tout mais pas avec tout le monde"
En choisissant de publier cette photo l'homme a voulu faire preuve de second degré, il a même dédicacé la photo à l'abbé Grosjean qui n'a pas semblé partager le même sens de l'humour que le député. L'abbé lui a rappelé le poste qu'il occupait et les responsabilités qui en découlaient. Il le somma à plusieurs reprises de donner des explications quant à cette publication.

Nicolas Bays déçu de l'impact indésiré de sa blague a déclaré : "définitivement on peut rire de tout mais pas avec tout le monde". Il a utilisé comme argument la liberté d'expression et a cité même le journal Charlie Hebdo en exemple.

Après un débat animé, il a finalement choisi de supprimer sa publication ne souhaitant pas continuer la provocation plus loin : "Souhaitant sincèrement ne faire qu'une pointe d'humour et ne voulant choquer personne, j'ai retiré mon tweet". Les deux hommes se sont enfin réconciliés auprès d'une citation attribuée à Voltaire que le député a publié : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrais pour que vous ayez le droit de le dire".

© Capture d'écran Twitter