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Le président PS du Conseil général des Bouches-du-Rhône a été placé en garde à vue ce mardi. Les gendarmes souhaitent l'entendre à propos de marchés publics et d'autorisations d'ouverture de maisons de retraite.
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L'affaire Guérini se poursuit. Le sénateur socialiste Jean-Noël Guérini a en effet été placé en garde à vue ce mardi matin à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Arrivé seul,  il a ensuite été rejoint par son avocat. Le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône aurait dû être entendu dès le mois de janvier mais, son hospitalisation pour une péritonite a repoussé son audition. Les enquêteurs vont désormais pouvoir l’interroger sur des malversations financières de grande ampleur touchant non seulement à des marchés publics de collectivités de sa région mais également de Haute-Corse. Ce dossier implique notamment des membres présumés du grand banditisme comme Bernard Barresi qui a été arrêté en 2010 après 18 ans de cavale.


La levée de son immunité parlementaire
La mise en examen de Jean-Noël Guérini fait suite à la demande du juge d’instruction Charles Duchaine qui avait obtenu du Sénat une nouvelle levée de l’immunité parlementaire de l’élu en décembre dernier. Pour ce faire, le magistrat avait notamment évoqué un dossier "à caractère mafieux" tout en précisant qu’il n’envisageait aucune mesure de détention ou de contrôle judiciaire à l’encontre du sénateur PS.

Alors que plusieurs affaires ébranlent actuellement la fédération PS des Bouches-du-Rhône et que des rivalités y ont éclaté, le bureau national du parti a récemment décidé de la placer sous tutelle jusqu’en 2014. Une décision forte qui a pour objectif de remettre la fédération en ordre de bataille en vue des prochaines élections municipales.