Jean-Luc Mélenchon était au micro de Jean-Jacques Bourdin mardi matin sur RMC-BFMTV. D'Emmanuel Macron au Vénézuela, le leader de la France Insoumise a fait une rentrée très remarquée.
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S’imposer

En donnant cette interview à Jean-Jacques Bourdin, Jean-Luc Mélenchon a tenté de s’imposer encore un peu plus comme le principal opposant au gouvernement d’Edouard Philippe. Et le leader de la France Insoumise de rappeler so n ambition : "empêcher monsieur Macron d’aller au bout". Il a ajouté : "le moment viendra où nos compatriotes vont comprendre qu'ils se sont fait avoir, parce qu'ils n'ont pas voté pour tout ça".

Tacler

Si Jean-Luc Mélenchon entend faire chuter les projets d’Emmanuel Macron, il ne se montre pas tendre non plus avec Edouard Philippe, le Premier ministre. Le leader de la France Insoumise n’a d’ailleurs pas manqué de faire référence à l’interview qu’a donnée le chef du gouvernement la semaine dernière à Jean-Jacques Bourdin en lançant : "le Premier ministre est toujours vague, parce qu'il ne sait pas de quoi il parle". Il lui reprochait de ne pas avoir donné les chiffres de la suppression des contrats aidés sur deux ans.

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Faire la paix avec Benoît Hamon

Pendant la campagne présidentielle, il a un temps été question que Jean-Luc Melénchon et Benoît Hamon se rapprochent. Ils n’ont finalement pas réussi à se mettre d’accord, mais le leader de la France Insoumise n’a pas fermé sa porte pour autant. Evoquant son appel à la manifestation contre la réforme du code du travail, le 23 septembre prochain, Jean-Luc Mélenchon a précisé que l’ancien candidat socialiste à la présidentielle était le bienvenu.

Aider la presse d’opinion

Jean-Luc Mélenchon estime qu’il y a hypocrisie sur les aides publiques à la presse : "À quoi sert de subventionner un journal qui vend des programmes télé ?", et d’ajouter sur Twitter :

 

Bernard Cazeneuve et le Vénézuela

Très attendu depuis quelques jours sur la question du Vénézuela, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à comparer Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, à Nicolas Maduro. "Est-ce que vous expliquez que M. Cazeneuve est un tyran et un dictateur parce qu'il a fait tirer sur des gens dans la nuit ?", a-t-il lancé.

L’année dernière, il avait accusé Bernard Cazeneuve de s’être occupé de "l’assassinat" de Rémi Fraisse. L’ancien ministre de François Hollande avait ensuite porté plainte.

S’il a admis un usage disproportionné de la force au Vénézuela, Jean-Luc Mélenchon a refusé de condamner le régime de Nicolas Maduro. Le Haut-commissaire de l’ONU au droit de l’homme s’est pourtant inquiété de son côté du climat qui s’installe dans le pays et d’un gouvernement qui  "réprime les voix critiques et instille la peur parmi la population".