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L'heure de la revanche a-t-elle sonné ? Après avoir fait lui aussi un bilan au vitriol de la première année de François Hollande à l'Elysée, Jean-François Copé a prédit au chef de l'Etat « un printemps des cons », en référence au « Murs des cons » découvert au Syndicat de la magistrature, qui pointait du doigt de nombreuses personnalités, souvent de droite.

© abacapressLe « Mur des cons » découvert il y a quelques jours au Syndicat de la magistrature continue de faire jaser. En meeting à Nîmes ce lundi, Jean-François Copé a lui aussi fêté le premier anniversaire de François Hollande à l’Elysée, promettant au président de la République « un printemps des cons ». Le chef de l’UMP est revenu sur ce qu’il nomme « l’affaire scandaleuse du « Mur des cons » tenu par le Syndicat de la magistrature » et le « silence de François Hollande », ce « Mur des cons » qui « désigne d'abord des hommes politiques qui ont un point commun, une tare indélébile : ils sont de droite » a indiqué Jean-François Copé.

Le « Printemps des cons » : une réponse morale, civique et politique
« Les cons, c'est nous, c'est vous, ce sont les justiciables, ce sont les victimes, c'est le peuple français, c'est tout ceux qui ne pensent pas comme eux (...) Que François Hollande et sa République des camarades prennent bien garde ! Car je le prédis, il y aura bientôt un « Printemps des cons ». Une réponse morale, civique et politique de cette France silencieuse qui ne supporte plus leur mépris » a-t-il averti. Devant les 2 000 militants réunis autour de lui, Jean-François Copé a également dressé le bilan du gouvernement, pour lequel il n’y a selon lui qu’ « un seul mot: l’échec. Echec complet. Echec profond. Echec cuisant » a-t-il estimé.

François Hollande « véritable imposture »
Très offensif à l’égard de François Hollande qui « a commis une véritable imposture », qui « a menti ». Dénonçant « le plus grand matraquage fiscal de l’histoire » qu’il qualifie de « véritable hold-up », il a également pointé du doigt la croissance « disparue » ou encore le pouvoir d'achat « évaporé ». Le message est clair : l’UMP, et Jean-François Copé, se pose désormais plus que jamais en adversaire de François Hollande et du PS.