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Selon l'"Express", Nathalie Kosciusko-Morizet était sur la liste du gouvernement d'Edouard Philippe jusqu'à la dernière minute. Un envoyé d'Emmanuel Macron l'avait rencontrée durant l'entre-deux-tours de la présidentielle.

Avant la proclamation du premier gouvernement de l'ère Macron, le 17 mai dernier, l'Elysée avait transmis la veille plusieurs noms à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique (HATVP). Une manière pour Emmanuel Macron de ne pas reproduire les couacs du précédent quinquennat.

Or, parmi les noms transmis à la HATVP, figurait celui de Nathalie Kosciusko-Morizet, révèle L'Express. Selon le magazine, un envoyé d'Emmanuel Macron était venu la voir durant l'entre-deux-tours. Il aurait alors dit à Nathalie Kosciusko-Morizet, en parlant du futur président : "Veux-tu que je lui passe un message ?". Et NKM de lui répondre tout de go : "Non, je ne suis pas une p...". Est-ce pour cette raison que l'ancien ministre de l'Ecologie n'a pas été choisi pour intégrer le gouvernement Philippe ? "Cela reste un mystère, une occasion manquée", avance un proche du Premier ministre.

Elle est en ballotage défavorable dans sa circonscription

Toujours est-il que Nathalie Kosciusko-Morizet se retrouve actuellement en situation délicate. Elle est en ballottage défavorable pour le second tour dans la 2e circonscription de Paris, loin derrière un candidat... de La République en marche. Elle s'est également fait agresser par un passant sur un marché jeudi matin. Insconsciente pendant un quart d'heure, elle a été transférée dans un hôpital parisien où elle s'est réveillée.

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Le magazine révèle également que le nom de Frédéric Salat-Baroux, ancien secrétaire général de l'Elysée à la fin de la présidence de Jacques Chirac (et gendre de ce dernier), était sur la liste transmise à la HATVP. Certains songeaient à lui pour le ministère du Travail.

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