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Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont retrouvés mercredi pour échanger une poignée de main en marge des cérémonies du 11 novembre. Un échange bref et tendu qui en rappelle d'autres, souvenez-vous…
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Le 11 novembre 2015

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François Hollande et Nicolas Sarkozy ont échangé une brève poignée de main mercredi sur les Champs-Elysée de Paris, en marge des commémorations du 11 novembre. Invité par le président, la patron des Républicains a accepté de venir, pour la toute première fois depuis qu'il a quitté l'Elysée. "Lors des cérémonies patriotiques, j'ai toujours invité les anciens chefs d'États même s'ils n'ont pas toujours répondu", a en effet souligné François Hollande sur France 2. "Nicolas Sarkozy est là aujourd'hui, très bien. Je souhaite que ces cérémonies rassemblent au-delà des clivages. Nous sommes tous ensemble pour les valeurs de la République qui appartiennent à tous", a-t-il ensuite ajouté. Pour autant, leur rencontre n'a pas été des plus chaleureuse. Tous les deux se cantonnant à une brève poignée de main.

Depuis que François Hollande a succédé à Nicolas Sarkozy, les deux hommes ne se sont retrouvés que huis fois. Certaines rencontres ont été plus froides que d'autres.

En mai 2012, lors de la passation des pouvoirs

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En 2012, François Hollande remportait l’élection présidentielle face à son adversaire Nicolas Sarkozy. Quelques jours plus tard, ce dernier était ainsi contraint de lui passer les pouvoirs. Au cours de cette cérémonie, les deux hommes se sont montrés plutôt froids l’un envers l’autre. Leur entretien n’a duré qu’une vingtaine de minutes et dans son discours, François Hollande s’est contenté du strict minimum à propos de son prédécesseur. Le président n’a pas non plus pris soin de le raccompagner jusqu’à sa voiture. Une attitude d’ailleurs dénoncée par l’opposition.

"La passation de pouvoir, contrairement à tout ce qui s’est écrit, s’est bien passée. La discussion était apaisée et responsable. Ce n’était pas froid", a pourtant assuré le socialiste par la suite. Difficile toutefois de le croire au regard des révélations faites par le Canard Enchaîné quelques jours plus tard. Selon l’hebdomadaire satirique, juste avant la cérémonie, Nicolas Sarkozy avait fait passer à la broyeuse tout le courrier reçu par son successeur depuis le 6 mai. Ambiance.

En janvier 2015, lors de la marche républicaine

 

Il y a quelques mois, François Hollande s’illustrait par sa gestion des attentats dits de janvier. Mais son "sans-faute" a été quelque peu perturbé par Nicolas Sarkozy. Ce dernier a en effet essayé de lui voler la vedette en jouant des coudes pour avoir une place au premier rang du cortège de chefs d’Etat venus des quatre coins du monde pour la marche républicaine. Une attitude qui avait d’ailleurs donné lieu à toute une série de détournements sur Internet. "J’ai simplement fait attention à ce que les quatre malabars qui entouraient Netanyahou ne lui marchent pas sur les pieds", avait ensuite ironisé François Hollande à propos de "l’incruste" de son prédécesseur.

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En juin 2014, lors des commémorations du D-Day

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Après l’avoir déclinée dans un premier temps pour "incompatibilité d’agenda", Nicolas Sarkozy a finalement accepté l’invitation de François Hollande pour les commémorations du débarquement, en juin 2014. Mais alors qu’il devait initialement être assis juste derrière le président, le patron des Républicain a été placé dans un parterre réservé aux anciennes personnalités politiques françaises, et donc hors champs des caméras qui filmaient François Hollande, rapporte Le Figaro. Une "petite attention" que l’ex-chef d’Etat a eu du mal à digérer et qui a sans doute motivé la pique qu’il a par la suite adressée à son successeur. "La France a bien besoin" de ce moment de rassemblement, a-t-il lâché, pointant ainsi la politique menée par le président socialiste.

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En décembre 2013, aux obsèques de Nelson Mandela

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Il y a deux ans, François Hollande et Nicolas Sarkozy s’étaient retrouvés en Afrique du Sud pour assister aux obsèques de Nelson Mandela. Le chef de l’Etat avait en effet invité son ancien adversaire de 2012 à l’y rejoindre. Une initiative vivement saluée dans la classe politique. Mais si les deux hommes avaient alors assisté à la cérémonie assis côte à côte dans les tribunes du stade Soccer City de Soweto, ils avaient cependant voyagé à bord de deux avions différents. Ce choix avait d’ailleurs donné lieu à une scène insolite sur le tarmac de l’aéroport de Johannesburg au moment de leur retour en France. "Il est où l’avion ?", avait demandé François Hollande face aux caméras et alors que l’appareil présidentiel se trouvait juste devant lui. Ce qui Nicolas Sarkozy et des membres de l’Etat major n’avaient pas manqué de lui faire remarquer. Les deux hommes et leur délégation respective s'étaient ensuite séparés après s’être brièvement serré la main. A l’époque Première dame, Valérie Trierweiler avait d’ailleurs été critiquée pour être passée devant le mari de Carla Bruni sans un geste ni un au revoir. Elle avait ensuite affirmé qu’ils s’étaient déjà salués hors caméras à l’intérieur de l’aéroport.