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Surnommé "Monsieur petites blagues", François Hollande s'est illustré à plusieurs reprises cette année par ses sorties qu'il voulait drôles. Retour sur ses tops et ses flops. 
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François Hollande et Julie Gayet

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En mars dernier, et alors qu’il recevait les lecteurs du Parisien,François Hollande s’est permis de glisser une blague mêlant Julie Gayet et Nicolas Sarkozy. A un employé de Disneyland qui souhaitait savoir quand il allait officialiser la relation qu’on lui prête avec l’actrice, le président a en effet répondu : "A Eurodisney, quand on montera l’opération !". Une référence à son prédécesseur et à la première fois qu’il s’est affiché en couple avec Carla Bruni. Une opération que l'actuel président estime montée de toute pièce.

François Hollande à bords du Charles-de-Gaulle

 

En visite sur le porte-avions Charles-de-Gaulle le mois dernier, François Hollande n’a pas pu s’empêcher de faire une petite blague. En effet, malgré le caractère grave et solennel de ce déplacement, le chef de l’Etat a lâché aux militaires : "Continuez de dire du bien des Rafale, ça permet de mieux les vendre !"

François Hollande et Angela Merkel

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Au lendemain des attentats de novembre et alors que l’annonce des écoutes téléphoniques de Laurent Fabius menées par l’Allemagne avait obscurci les relations entre les deux pays, François Hollande a tenté de briser la glace en faisant une petite blague à Angela Merkel. Mais il a fait un flop. Un moment que les caméras du Petit Journal ont immortalisé. Sur les images diffusées dans l’émission de Canal+, on peut ainsi voir François Hollande en pleine conversation avec Laurent Fabius. Mais alors qu’Angela Merkel s’approche d’eux, le président interrompt leur discussion et lance à la chancelière allemande : "on parle de téléphone !". Une sortie que le chef de l’Etat voulait humoristique mais qui ne semble pas avoir eu l’effet escompté, en témoignent les réactions d’Angela Merkel et Laurent Fabius. En effet, ainsi que le souligne Le Petit Journal, "la discussion est inaudible mais le langage corporel est intéressant". Alors que la chancelière n’a pas souri ni ri, prenant un air sérieux et gêné, le numéro 2 du gouvernement a, lui, ri de manière contrite avant d’afficher une mou réprobatrice à l’attention de l’Allemande.

François Hollande avec les journalistes à la COP21

 

Le jour de l’ouverture de la COP21, François Hollande a pris soin d’accueillir chacun des chefs d’Etats venus assister à cette grande réunion internationale. Mais alors que ce ballet diplomatique a duré plusieurs heures, le président et les journalistes présents pour immortaliser les poignées de mains ont parfois attendu de longues minutes. Jamais à court de blague, François Hollande a ainsi tenté de faire passer le temps avec humour. Aux journalistes qui lui demandaient "un mot", François Hollande s'est contenté de répondre "oui". Et alors qu'on le pressait de prononcer "deux mots", le chef de l'Etat a ajouté "non" à sa première prise de parole. Le tout sous l'oeil amusé des officiels dont le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-Moon.

François Hollande et la fonction de président

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"On ne peut pas s’engager en disant je veux être président, on n’est pas sûr d’y arriver quand même ! Il y a un problème de débouché, il n’y a pas de Pôle emploi des présidents (…) Certains sont inscrits depuis un certain temps", a lâché François Hollande l’été dernier. Le président était alors interrogé par des adolescents sur sa fonction de chef de l’Etat.

François Hollande et Teddy Riner

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Alors que Teddy Riner venait de remporter son 8e titre de champion du monde de judo, le président François Hollande n’a pas pu s’empêcher de lui faire une petite blague. "Vous avez explosé les records de judo. Vous êtes déjà le président du judo mondial", a en effet envoyé le chef de l’Etat au sportif dans un sms personnalisé, a révélé Le Figaro.

François Hollande et ses électeurs

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A l’occasion du dîner annuel de la presse présidentielle à la Maison des Polytechniciens, le chef de l’État a souhaité s’exprimer, non sans humour, sur l’incompréhension qui règne entre les électeurs et les politiques. "Les électeurs votent même quand ils ne comprennent pas. Et quand ils votent, on ne les comprend pas toujours", a déclaré le président.