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Les adhérents UMP sont appelés, depuis vendredi soir, à élire pour son nouveau président du parti jusqu'à ce samedi à 20h. Mais peu après l'ouverture du scrutin électronique, le site a été victime de cyber-attaques.

Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ou Hervé Mariton... Qui succèdera à Jean-François Copé à la tête de l'UMP ? Les 268 000  militants UMP sont appelés à choisir leur nouveau patron du parti depuis vendredi soir. Mais peu après l'ouverture du scrutin électronique, de nombreux électeurs ont fait état de grosses difficultés pour se connecter au site.  Devant les caméras, même le secrétaire général du parti Luc Chatel a tenté d'enregistrer son vote en vain (voir vidéo ci-dessous). "Erreur de connexion... Bon, je vais appeler la hotline alors'", dit-il aux journalistes.

La Haute Autorité de l'UMP, qui se charge du bon fonctionnement du scrutin électronique, a publié un communiqué dans la soirée du vendredi expliquant que le site a été victime d'une "attaque extérieure". Il s'agirait précisément d'une attaque de type DDOS, qui a perturbé le vote vendredi soir entre 20h30 et 22h.

L'UMP réagit et porte plainte

Samedi matin, Luc Chatel a affirmé sur France Info que le parti a déposé une plainte contre des cyber-attaques. "Le vote se déroule de façon satisfaisante même si nous sommes victimes de cyber-attaques depuis le début du vote. Nous savions que nous allions être attaqué. Le site internet de l’UMP a été victime d’attaques depuis plusieurs jours comme si ceux qui nous veulent du mal nous testaient. Cela a un peu ralenti le vote mais les choses ont repris", a déclaré le secrétaire général du parti.

Selon le dernier communiqué de la Haute Autorité sur son point des votes à 6h30, le site ne rencontre actuellement plus aucun problème. On devrait connaître le nom du nouveau président de l'UMP ce samedi autour de 20h30.