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Dans "La France pour la vie", Nicolas Sarkozy évoque non seulement son mandat présidentiel et ses envies pour le pays, mais aussi plusieurs personnalités politiques. Florilège.
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François Hollande

 

Deux-cent-soixante pages et autant d’occasions d'évoquer les autres personnalités de l'échiquier politique. Dans La France pour la vie, Nicolas Sarkozy dresse le bilan de son mandat présidentiel, fait un mea culpa des "erreurs" qui l’ont jalonné et dresse l’inventaire de ses envies pour la France. Un ouvrage dont l’objectif est de "rétablir la confiance" avec les Français mais dont le patron des Républicains s’est également servi pour critiquer ses adversaires et saluer ses fidèles soutiens.

Parmi eux, figure François Hollande. Dans son livre, Nicolas Sarkozy s’en prend en effet à son ancien adversaire de 2012 à qui il reproche notamment de ne pas avoir épousé son ancienne compagne Valérie Trierweiler, ni sa prétendue nouvelle "fiancée", Julie Gayet. "Comme les événements ultérieurs l'ont démontré, installer sa compagne à l'Elysée sans l'épouser est juridiquement possible, politiquement acceptable, mais humainement désastreux pour celle qui se trouve ainsi exposée à toutes les attaques sans avoir aucun moyen de répondre. Je n'ai pas aimé que l'on fît de Valérie Trierweiler le bouc émissaire idéal, car placée dans cette situation bancale dont elle n'était pas responsable, elle ne pouvait pas se défendre ", écrit l’ancien chef de l’Etat.

Dominique Strauss-Kahn

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L’ancien patron du Fonds monétaire international est lui aussi évoqué dans le livre du patron des Républicains. "Je pensais que Dominique Strauss-Kahn serait plus facile à battre. Il est toujours plus aisé de combattre un adversaire où il y a de la prise, écrit Nicolas Sarkozy à propos de la dernière élection présientielle. Le candidat Hollande n’en avait aucune".

Jacques Chirac

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Nicolas Sarkozy revient sur le moment où, après sa victoire à la présidentielle de 2007, Jacques Chirac a dû lui céder sa place aux commandes de la France. "Alors que je prends possession de mes fonctions de président, il doit partir. Je sais qu’il aura du mal à vivre sans la politique. Il est impénétrable. Je comprends qu’à ce moment précis il est détruit par l’idée du vide qui l’a toujours hanté, et qui explique sa soif d’action. Je pense alors qu’un jour ce sera mon tour".

François Fillon

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"J’ai trop souvent pris les silences de François Fillon comme autant d’acquiescements (…) Il s’agissait des caractéristiques d’un tempérament complexe et plus secret que je ne l’avais imaginé. Si c’était à refaire, je choisirais le même Premier ministre".

Alain Juppé

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"Alain Juppé attira mon attention sur un passage de mon discours (le soir du 6 mai 2012). Il jugeait une phrase inopportune. 'Tu ne peux pas dire que la politique est définitivement terminée pour toi. Tu tournes la page, mais qui peut dire que c'est définitif?' Ce propos illustre parfaitement nos relations depuis 1976. [Elles] ont toujours été cordiales".

Claude Guéant

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"Je peux assurer qu'il s'est, avec d'autres, 'tué à la tâche', venant même travailler le lendemain de la mort de son épouse. Je ne l'ai jamais entendu se plaindre. Voir tous ceux qui étaient si empressés à obtenir son attention se détourner de lui aujourd'hui m'attriste".