©AFPAFP
Selon un sondage que le Parisien Magazine a finalement décidé de ne pas publier, Dominique Strauss-Kahn arrive en tête des personnalités politiques qui, selon les Français, feraient mieux que François Hollande. Un résultat surprenant qui s'explique notamment par les compétences économiques de l'ancien directeur du FMI. Découvrez les raisons de ce succès !

© AFP

Ce sondage ne devait pas être dévoilé. Alors qu’elle l’a commandé il y a deux mois à l’Institut BVA, la direction du Parisien Magazine a finalement décidé de le garder secret et ce, par "choix rédactionnel". Le sondage portait sur les personnalités politiques qui, selon les sondés, feraient mieux que François Hollande à la tête du pays. Selon la direction de l’hebdomadaire, publier une telle enquête aurait nécessité que soit également posée la question : "êtes-vous pour ou contre le retour de DSK?". Or, interroger les Français sur ce point serait "trop politicien et peu digne d’intérêt", croit savoir France Info. Malgré la décision du Parisien magazine, les résultats du sondage ont bel et bien été dévoilés et ceux-ci sont édifiants. En effet, la majorité des sondés (56%) estimerait que Dominique Strauss-Kahn ferait mieux que l’actuel président de la République. Et si ce taux a de quoi redonner le sourire à DSK qui a été évincé de l’arène politique suite au scandale du Sofitel de New York en 2011, il n’en suscite pas moins une interrogation : pourquoi un tel succès ?

Les Français ont plébiscité des compétences plus qu’une personne"A moitié surpris" par le résultat du sondage, Bruno Jeanbart, directeur des études politiques chez Opinion Way, a expliqué à Planet.fr que ce taux est "la traduction de ce que reprochent les Français à la majorité et à François Hollande". Lassés des "couacs que le gouvernement rencontre depuis 2012", ils recherchent actuellement ailleurs "quelqu’un d’expérimenté et de rassurant". Ayant été directeur du FMI et plusieurs fois ministre, DSK s’impose.

Et alors que depuis 2011 DSK ne fait plus parler de lui que par son actualité judiciaire, Bruno Jeanbart estime que ce sondage a un côté "artificiel". Selon lui, les sondés ont davantage plébiscité les compétences que la personnalité de l’ancien compagnon d’Anne Sinclair. "Il est également intéressant de noter que malgré ses déboires et le fait qu’il a beaucoup perdu depuis 2011, DSK a su conserver une image forte sur les questions économiques", souligne par ailleurs le directeur.