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Après le Levallois Sporting Club (LSC) et la gestion communale, c'est au tour de la société d'économie mixte Semarelp d'être dans le viseur des magistrats de la Cour des comptes.

Alors que Patrick Balkany vient d’être investi par Les Républicains pour les législatives de 2017, voilà que des proches du député-maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) sont épinglés pour leurs rémunérations.

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Comme le révèle Le Parisien, après le Levallois Sporting Club et la gestion communale, c’est au tour de la société d’économie mixte Semarelp d’être dans le viseur des magistrats de la Cour des comptes. Cette société, détenue à 80 % par la ville de Levallois-Perret, s’occupe des grands aménagements de la ville. Elle était dirigée jusqu’en mai 2014 par Patrick Balkany lui-même, et depuis par Isabelle, son épouse et première adjointe.

Des rémunérations à plus de 400 000 € en 2012

Or, si "la bonne qualité de l’information comptable" est saluée, la Cour des comptes pointe dans son rapport "des frais de structures élevés" liés à la rémunération des dirigeants de la société et ses filiales, ainsi que "l’augmentation importante des jetons de présence", c’est-à-dire l’argent que touchent les administrateurs lorsqu’ils participent aux commissions.

Ainsi, les dirigeants, Jean-Pierre Aubry (directeur général) et Michel Perez (directeur général délégué), ont touché en 2012 respectivement 435 827 € et 406 546 € avant de retomber à 300 000 euros en 2013 et 2014.

Pour justifier cette année exceptionnelle, la Semarelp estime que "c’est l’implication des dirigeants qui a permis de limiter les pertes de la société au regard des opérations particulièrement difficiles, notamment l’opération des Tours de Levallois."