AFP
François Fillon et Jean-François Copé seraient tous les deux favorables à la tenue d'un nouveau vote dès  2013. Le psychodrame qui fait rage au sein de l'UMP depuis un mois pourrait donc prochainement prendre fin.
© AFP


Un accord se dessine. Alors qu’il refusait jusqu’à présent de se soumettre à un nouveau vote avant les élections municipales de 2014, Jean-François Copé aurait finalement accepté de se plier à un nouveau scrutin pour la présidence de l’UMP d’ici quelques mois. Le président proclamé et contesté de l’UMP aurait en effet appelé l’ancien Premier ministre dimanche pour lui faire part de sa décision. Un mois après le début d’une guerre interne, le parti anciennement dirigé par Nicolas Sarkozy serait ainsi sur la voie de la sortie de crise.

Un compromis sur la date
Fort de cette annonce, l’entourage du député-maire de Meaux a aussitôt commenté la nouvelle. Evoquant un "souci d’apaisement", les proches de Jean-François Copé ont expliqué que ce dernier était "d’accord pour une nouvelle élection en septembre", "à mi-chemin entre mars 2013, comme le voulait initialement Fillon, et mars 2014, comme lui l’avait proposé". C’est en effet sur la date du scrutin que les deux adversaires ne parvenaient pas à s’entendre. L’accord récemment trouvé entre Fillon et Copé devrait par ailleurs comprendre l’abandon du "référendum", mardi, des parlementaires en vue d'un nouveau vote "avant l'été 2013" et de la dissolution du groupe dissident filloniste R-UMP. De son côté, le député de Paris s’est "félicité" que son rival ait accepté un second vote "dans un délai raisonnable".

L'accord pourrait être conclu dans la journée de lundi, si l'on en croit les deux camps. "Je suis résolument confiant", a déclaré dimanche soir Copé - qui fait valoir qu'il restera président du parti même s'il a cédé sur le calendrier- après que son ami Christian Jacob a jugé que "toutes les conditions" étaient réunies pour la conclusion d'une paix des braves. "Tout n'est pas réglé mais il y a une avancée réelle", a quant à lui déclaré le porte-parole de Fillon, Jérôme Chartier.