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Le leader de la CGT a déclaré, ce mardi 4 novembre, que le montant des travaux de son appartement relevait d'une "faute collective".

Le 29 octobre dernier, Le Canard enchaîné révélait que l’appartement de fonction, loué par la Confédération générale du travail pour son numéro un, avait subi des travaux s’élevant à 130.000 euros. Une information qui avait ébranlé le syndicat.

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Aujourd’hui, Thierry Lepaon se défend et préfère évoquer "une faute collective qui ne masque pas des responsabilités individuelles", affirmant devant le comité du syndicat avoir "appris par la presse" le montant des travaux. Il en a d'ailleurs profité pour minimiser l'affaire parlant de 105.000 euros au lieu de 130.000 pour un appartement de 79 mètres carrés et non 120.

Il estime que cette affaire "révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne des prises de décisions" qu'il souhaite "absolument corriger". Selon lui, la décision concernant l’appartement de Vincennes n’appartenait qu’à "une seule personne", faisant allusion au trésorier Eric Lafont qui avait signé le devis.

Le journal Le Monde précise aujourd’hui que le dirigeant de la CGT allait soumettre, dès la semaine prochaine à son comité, le recrutement d’un directeur administratif et financier afin d’éviter ce genre de couacs.

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