AFP
Le rôle de Brigitte Macron ne sera pas défini par un statut. Découvrez l'option pour laquelle l'Elysée a finalement optée.

Il n’y aura finalement pas de statut officiel de Première dame. Contrairement à ce qui avait été annoncé, aucun statut ne sera promulgué et le rôle de Brigitte Macron sera uniquement défini par une "charte de la transparence". En attendant la publication de ce document dans les jours à venir, l’Elysée a fait savoir qu’il avait pour objectifs de "stopper l’hypocrisie" et de "clarifier la situation". On ignore encore quelles informations contiendra ce document, mais on imagine aisément qu’il précisera les missions de la Première dame et ce qu’elle coûte. En effet, ce rôle n’a jamais été encadré et a, à ce titre, cristallisé de nombreuses critiques, notamment sur le budget alloué par l’Etat à l’épouse ou la compagne du président de la République.

La pétition continue de récolter des signatures

Pendant sa campagne, Emmanuel Macron avait ainsi annoncé vouloir que sa femme ait "un rôle", qu’elle ne soit "pas cachée", mais aussi qu’elle ne soit "pas rémunérée". Et alors qu’une équipe de juristes planchent depuis plusieurs semaines sur les contours de ce rôle et que Brigitte Macron dispose déjà d’un bureau au Palais, d’un chef de cabinet, de deux secrétaires, d’un attaché de presse et de gardes du corps, certains estiment que c’est déjà bien assez. Lancée sur Internet par Thierry Paul Valette, une pétition contre ce statut de Première dame a déjà récolté près de 250 000 signatures.

A lire aussi –Brigitte Macron visée par une pétition : que lui reproche-t-on ?

Depuis que son mari a été élu, Brigitte Macron a effectué environ un déplacement par semaine, note BFM TV. "Elle s'est ainsi récemment déplacée à l'hôpital Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), où elle a rencontré des enfants malades. La semaine dernière, elle s'est également rendue au refuge de la SPA, à Rambouillet (Yvelines)", écrit la chaîne d’informations en continu sur son site. Désormais, l’épouse du président souhaiterait militer pour l’intégration des handicapés et des autistes. "Rien ne s'improvise. Il faut beaucoup de sérieux, de la proximité sur le terrain. J'entends ce que disent les gens et j'apprends", a-t-elle récemment confié.

En vidéo - Première dame, un statut qui divise