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D'après Capital, l'Elysée avait dépensé plus de 396 900€ pour Valérie Trierweiler en 2013 et plus de 330 000€ pour Carla Bruni en 2011. Avec Brigitte Macron, ces dépenses devraient être bien moins élevées.

Peut-être la moins onéreuse des Premières dames ? A l’Elysée depuis quelques semaines, Brigitte Macron a déjà installée son bureau dans le salon des Fougères au rez-de-chaussée du palais présidentiel pour se mettre au travail. Sa première tâche consiste à définir les contours du nouveau statut de Première dame ainsi que ses missions. Si celui-ci est toujours en cours d’élaboration, son équipe a déjà affirmé vouloir faire le choix de la transparence totale sur les moyens qui seront mis à sa disposition.

Traditionnellement, toutes les dépenses liées au cabinet de la Première dame sont prélevées sur le budget de l’Elysée. Si aucun budget spécifique n’a pour le moment été communiqué, son équipe semble vouloir contrôler ces frais. Elle entend en effet "expliquer le plus clairement possible aux Français ce que Brigitte Macron fait, comment et pourquoi", a indiqué Pierre-Olivier Costa, son directeur de cabinet, à Capital.

Une telle ligne de conduite permettrait d‘éviter toute polémique sur le coût de la Première dame pour les contribuables comme ce fut le cas auparavant. La "carte de paiement" de Cécilia Sarkozy reliée directement au Trésor public et le très coûteux site internet personnel de Carla Bruni-Sarkozy avaient été particulièrement critiqués, comme le rapporte Capital.

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Brigitte Macron aura moins de collaborateurs que Valérie Trierweiler et Carla Bruni-Sarkozy

Pour l’instant, cette volonté de faire des économies se traduit par un nombre restreint de personnes travaillant avec Brigitte Macron : seulement trois collaborateurs. C'est moins que Valérie Trierweiler qui en comptait cinq, pour un total de 396 900€ pour 2013, et que Carla Bruni-Sarkozy disposait de huit collaborateurs rémunérés 36 448 € par mois d’après Capital. Par ailleurs, Pierre-Olivier Costa a précisé au magazine économique que contrairement aux équipes de ses prédécesseurs, celle de Brigitte Macron n’avait pas investi tous les bureaux de "l’aile Madame". Une manière sans doute de se distinguer des autres Premières dames.

Autre gage de ce souhait de transparence, l’agenda de la Première dame devrait bientôt être mis en ligne, sur le modèle de celui du président accessible sur le site de l'Elysée. Un outil qui ne sera disponible qu’une fois le rôle de Brigitte Macron et ses domaines d’interventions clairement définis.

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