Publié par Sylvain Lacombe

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L'ex-maire de Paris devrait être nommé à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie. L'élection aura lieu lors du 15e sommet de l‘organisation, en novembre prochain, à Dakar.

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Selon le Canard Enchainé de ce mercredi, Bertrand Delanoë devrait sortir de sa retraite pour occuper le poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

L'homme qui ne voulait pas être ministre

Dernièrement, il a beaucoup été question de la reconversion de Bertrand Delanoë, maire socialiste de la ville de Paris de mars 2001 à avril 2014. Tout le monde le pressentait pour occuper un poste de ministre et pourtant il a préféré s’éloigner de la politique. Il avait notamment déclaré l’année dernière sur Canal + "je ne crois pas que mon utilité passera par une responsabilité politique". "Il y a les associations, des fondations avec lesquelles je suis extrêmement lié, il y a des activités internationales", avait-il alors ajouté.

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Un poste refusé de Défenseur des droits

La disparition de Dominique Baudis en avril dernier avait laissé le poste de Défenseur des droits vacant. Celui-ci lui avait été proposé à lancien maire de la capitale mais Bertrand Delanoë avait alors décliné l’offre. "Elle m'a effectivement été proposée (la place de Défenseur des droits), je ne l'ai pas acceptée", avait-il déclaré dans l’émission La Nouvelle Edition.Celui qui a assuré lors de la même émission ne pas être "en manque de pouvoir" devrait tout de même être finalement nommé à la tête de l’OIF, affirme le Canard Enchainé.

Bertrand Delanoë à la tête de l'OIF

L’ancien député et sénateur socialiste devrait ainsi succéder à l’ex-président Sénégalais, Abdou Diouf, en poste depuis 2003. Selon l’hebdomadaire satirique, la passation devrait avoir lieu à Dakar (Sénégal), là où se tiendra le 15e sommet de la francophonie en novembre prochain.

Ainsi, Bertrand Delanoë se retrouvera à la tête d’une organisation regroupant des pays souhaitant promouvoir la langue de Molière. Pour se faire, l’OIF s’appuie notamment sur l’Association internationale des maires francophones dont l’ancien édile socialiste de Paris est l’actuel président.

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