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Trois villages de la Marne ont été détruits en quelques minutes par une mini-tornade, dans la soirée du 28 avril. 

Marne : un paysage désolant

Le paysage est désolant. Les trois villages de Cloyes-sur-Marne, Vauclerc et Outrepont ont été violemment frappés par une tornade samedi 28 avril dans la soirée. En une dizaine de minutes, elle a arraché une cinquantaine de toitures et blessé au moins quatre personnes, comme l'indique France Soir  qui cite les informations d'un journal local, L'Union. Les blessés étaient à bord d'une voiture qui a été percuté par un arbre alors qu'elle circulait. Apparament, l'une des victimes a dû être extraite de ce qu'il restait du véhicule par les secours. Fort heureusement, il n'y a pas, à priori, de blessés graves.

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Toutefois, Jean-Louis Royer l'assure, cette "mini"-tornade était d'une rare violence. Il est le maire de la commune de Cloyes, dans la Marne, qui a été le plus touchée. "Même lors de la tempête de 1999 cela n'avait pas pris cette ampleur", explique-t-il aux journalistes de L'Union. Un constat corroboré par les habitants. Pascal Guillotte, un riverain, déplore la destruction de son mur, qu'il "venait de refaire", mais aussi de son portail. "J'ai mis des bâches sur mon toit", ajoute-t-il. Le dôme de sa piscine s'est aussi effondré.

Marne : l'église et la mairie également touchées, certaines maisons inhabitables

Il n'est pas le seul à essuyer de violents dégats. La famille Dollez a perdu tout un pan de son matériel agricole après la chute de l'entrepôt qui le protégeait. L'église et la mairie ont également été malmenées. "C'est allé très vite. On a vu deux tornades se rejoindre. Il y avait aussi des grêlons", racontent des riverains qui ont assisté à la scène. Pour les secours, la situation était manifestement difficile à gérer et l'électricité a été coupée dans tout Cloyes.  La maison d'une femme âgée a essuyé l'assaut de taules qui volaient et n'est plus habitables. "En moins de cinq minutes, la nature a parfois anéanti des années de travail", résume la presse locale, avant de donner la parole à une habitante qui regrette la disparition de son saule pleureur, vieux de 30 ans. "Il n'y a plus rien", conclut-elle.

L'affaire fait de plus en plus de bruit, sur les réseaux sociaux. On en parle même à l'étranger, aux Pays-Bas comme en témoignent certains tweets.