Qui se cache derrière la culotte "tue l’amour" estampillée Christine Boutin ?AFP
Oui, cette culotte existe vraiment. Oui, elle est à vendre et vous pouvez l'acheter. Lorsque nous l'avons découverte, nous nous sommes posé les mêmes questions que vous : pourquoi Christine Boutin ? Pourquoi une culotte ? Et plus généralement, pourquoi cet objet ? Planet.fr a mené l'enquête.

Sur Internet, on trouve de tout. Nous, nous avons trouvé une culotte estampillée Christine Boutin, repérée par Brain Magazine. Vendue sur la plateforme Etsy, il s’agit d’une culotte en coton blanc très simple portant l’inscription "Christine Boutin" sur les fesses vendues à six euros (hors frais de livraison).

Amusés et intrigués, nous avons décidé d’en savoir plus sur cet objet insolite estampillé "tue l’amour".

Créer un décalage et faire rire

"L’idée était de créer un décalage entre l’objet (qui est plus ou moins sexy) et ce qui y était inscrit avec comme fil rouge quelque chose d’anti glamour" nous confie le collectif Bambi Kramer à l’origine de cette idée.

Trouver une personnalité que l’on aurait du mal à imaginer en culotte

Le but ? Faire rire, car comme le précise Bambi Kramer, l’idée est partie d’une blague. Alors pour la collection hivernale qu’il appelle "tue l’amour", le collectif décide de mettre à l’honneur une personnalité conservatrice "bref, des noms de femmes que l’on aurait du mal à imaginer inscrits sur des petites culottes (et même en culotte)".

"Après avoir retenu un top 3 avec Christine Boutin, Nadine Morano et Valérie Pécresse, nous avons opté pour la première. Christine Boutin personnifie à la perfection la vision poussiéreuse, archaïque et réactionnaire d’une tradition française surannée (en s’opposant fermement au mariage gay et au pacs entre autres)" précise le collectif. "Retrouver son nom en typographie gangsta sur une petite culotte, nous a bien fait marrer". La culotte Christine Boutin était née.

Prochaine étape : Noël ! Et rassurez-vous messieurs, on ne vous a pas oublié. Le collectif prévoit de commercialiser des slips pour les fêtes de fin d’année "mais le contenu sera différent" nous prévient-on.

Bambi Kramer n’en est pas à son coup d’essai. L’été dernier, il commercialisait une série de petites culottes aux couleurs pastel "un peu cucu la praline" portant des noms de MST, toujours selon le même principe : "mettre en relation l'absurde avec la vie". Mission accomplie.

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