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L'attentat qui a été perpétré ce vendredi sur une plage de Sousse, en Tunisie, et a fait 38 victimes, a été revendiqué sur les réseaux sociaux par le groupe Etat islamique. Pour l'heure, aucun Français n'a été identifié parmi les victimes a déclaré Laurent Fabius

Après l'attentat de Port el Kantaoui, près de Sousse en Tunisie, qui visait les touristes sur la plage et a fait 38 victimes, Daesh a revendiqué l'attaque terroriste. Dans un document diffusé sur les réseaux sociaux, le groupe Etat islamique indique que "le soldat du califat (...) a pu parvenir au but", tuant près de 40 personnes "dont la plupart sont des sujets des Etats de l'alliance croisée qui combat l'Etat du califat". Daesh précise que l'attaque avait pour objectif de viser "des antres (...) de fornication, de vice et de l'apostatsie", cela "malgré les mesures renforcées autour de ces antres".

Un étudiant de 23 ans

Selon les autorités, l'auteur du massacre est un étudiant tunisien de 23 ans, prénommé Seifeddine Rezgui. Il était inconnu des services de police et aurait agit seul. Habillé comme un vacancier, il s'est avancé sur la plage, son arme dissimulée dans un parasol, et s'est mis à tirer sur les touristes. Il s'est ensuite dirigé vers la piscine, où il a fait de nouvelles victimes, avant de pénétrer à l'intérieur de l'hôtel Imperial.

Le doute sur la présence de Français parmi les victimes

Selon Habib Essid, le Premier ministre tunisien, il y aurait des Français parmi les victimes, mais l'identification des touristes est encore en cours et le Quai d'Orsay n'a pour l'heure pas confirmé. Laurent Fabius a déclaré ce samedi midi qu'auncun Français n'avait pour l'heure été identifé parmi les victimes. La majorité des victimes étaient d'origine britannique, irlandaise, belge et allemande. Les vacanciers présents dans la région ont été évacués par centaines dès la nuit dernière. Une quinzaine de vols ont ainsi rapidement été affrétés pour qu'ils puissent rentrer chez eux. A nouveau frappée par le terrorisme, la Tunisie connait , après l'attentat du musée du Bardo à Tunis en mars dernier, l'attaque la plus meurtrière de son histoire récente.