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Alors que le procès du capitaine Francesco Schettino, commandant du Costa Concordia pendant le naufrage qui avait coûté la vie à 32 personnes, s'est ouvert ce mercredi en Italie, la question du démantèlement de l'épave du paquebot reste toujours aussi incertaine. Plus de détails.
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Le consortium Titan/Micoperi compte bien sur le renflouemejnt qui aura lieu en septembre prochain pour remettre à flot définitivement le Costa Concordia. Il y a dix-huit mois, le mastodonte s’échouait sur un récif au large de l’île du Giglio, tuant 32 personnes. Le commandant de bord, Francesco Schettino, s’est rapidement enfui le soir du drame. Il a finalement comparu ce mercredi devant le tribunal de Grosseto pour homicide involontaire.

Le Costa Concordia monument de l’île du Giglio ?
Beaucoup regrettent l’acharnement des entreprises pour démanteler le navire. Certains demandent en effet aux autorités italiennes de laisser l’épave afin développer le tourisme sur l’île du Giglio. Mais si le problème du mazout a été réglé lors d'une opération de pompage en janvier 2012, le navire n’en demeure pas moins un fléau pour la barrière de corail de l’île.

Même si la possibilité de laisser le navire tel quel n’est pas souhaitée par les autorités de l’île, de nombreuses questions demeurent : une fois le renflouement du bateau réussi, comment résistera-t-il à la mer agitée des mois d’octobre et de novembre ? Il risquerait ainsi à nouveau de s’encastrer sur les rochers de l’île. Les moyens de remorquage du navire restent par ailleurs encore flous pour le moment. Le responsable du consortium Titan/Micoperi a déclaré lundi 15 juillet que "si l’essai échoue, il n’y aura(it) pas de deuxième chance". Le verdict sera rendu en septembre prochain.

Le point sur l'impact écologique et humain qu'a eu ce naufrage :