©AFP
Hillary Clinton a été victime jeudi d'un lancer de chaussure, lors d'une conférence qu'elle donnait à Las Vegas (Etats-Unis). Mais l'ancienne secrétaire d'Etat américaine n'est pas la seule à avoir été la cible d'une telle attaque. Avant elle, George W. Bush et Dominique Strauss-Kahn en ont eux aussi fait les frais.

Le lancer de chaussure, une manière de protester pendant une conférence ? Hillary Clinton a été prise pour cible jeudi pendant son intervention à la conférence des industries de recyclage des déchets (ISRI) qui avait lieu à Las Vegas (Etats-Unis). L’ancienne secrétaire d’Etat américaine, qui n’a pas été touchée par la chaussure qu’une femme de l’assemblée lui avait envoyée, ne s’est pas cependant pas offusquée et s’en est même amusé. "Cela fait partie du Cirque du Soleil ?" a-t-elle en effet interrogée avant d’ajouter en riant : "Heureusement qu’elle n’est pas aussi bonne que moi au softball. Je ne pensais pas que la gestion des déchets était aussi controversée".

L’agresseur de Bush condamné à de la prisonMais si Hillary Clinton a plutôt bien pris l’attaque dont elle a été victime, d’autres avant elle ont eu plus de mal à rire des évènements. Ainsi George W. Bush, le tout premier politicien à avoir été visé par un lancer de chaussure, n’a pas du tout apprécié qu’un journaliste irakien lui envoie ses deux chaussures,  en marge d’une conférence le 14 décembre 2008 à Bagdad. D’autant que dans le monde arabe, lancer ses souliers en direction de quelqu’un est le signe d’un très grand mépris. L’auteur du lancer avait même été condamné à un an de prison en appel, avant d’être finalement libéré neuf mois plus tard pour bonne conduite.

DSK reste calme et ironiseEn France, c’est Dominique Strauss-Kahn qui a été visé par une attaque de ce type. En septembre 2009, celui qui était alors le directeur du Fonds monétaire international (FMI) a été pris pour cible par un jeune étudiant turc pendant une conférence donnée à l’Université privé Bilgi à Istantul. "FMI, va-t-en de la Turquie !" et "FMI bandit !", avait ensuite crié l’agresseur tandis que des vigiles l’évacuaient de l’amphithéâtre. Et alors que DSK était resté calme, une porte-parole du FMI, Caroline Atkinson, avait ironisé :"les étudiants ont été au moins assez polis pour attendre la fin de la discussion", avant de avant de protester.