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A la fin de l'année 2014, le masque de Toutânkhamon a été endommagé par des employés du musée, puis grossièrement bricolé. Cette réparation primaire n'est malheureusement pas la seule. 
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Rénovation de Toutânkhamon : la barbe !

Le drame est survenu en fin d'année 2014. Des employés du musée du Caire devaient réparer l'éclairage de la vitrine du masque si cher à l’Égypte. En l’ôtant de son poste, les employés ont presque fait tomber l'objet inestimable et l'ont rattrapé par la barbe, séparant le masque funéraire en deux. Ce qui aurait pu être réparé par une cheville déjà prévue à cet effet a été aggravé quand, pris de panique, les employés ont fixé la barbe à coup de colle époxy.

D&CO à Puteaux

L'église de Puteaux a elle aussi subi une rénovation douteuse. Classée monument historique, l'église de Notre-Dame de Pitié a bénéficié d'un coup de pinceau en décembre dernier. La mairie a, sans prévenir les paroissiens, ni le prêtre, décidé de repeindre l'église en mauve, rouge et beige. Une compétence qu'elle n'a pas, à moins de demander l'autorisation au préfet. "Une équipe va se rendre sur place pour constater la matérialité des faits", a prévenu la direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France sur le site Internet La Tribune de l'Art.

La métamorphose du Christ de Borja

Ce raté, quoiqu'un peu plus ancien, est devenu l’emblème des rénovations manquées. Le 8 août 2012, le centre d'études de Borja publiait les photos de ce Christ transformé, parlant de "fait inqualifiable" et ne sachant pas encore à qui l'on devait le désastre. Cette restauration, qui n'avait pas été commandée, a tantôt amusé, tantôt énervé les internautes et amateurs d'art. Plus tard, on apprenait que le coupable était une femme de 80 ans qui, face à cette œuvre d'Elias Garcia Martinez en piteux état, s'était improvisée artiste à son tour.