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Une récente étude révèle que dans biens des cas il est préférable d'acheter sa résidence principale plutôt que de la louer et ce, même au vue de la conjoncture économique actuelle. Explications.

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Que faire : acheter ou louer  sa résidence principale ? Parce que beaucoup sont face à ce dilemme à un moment de leur vie, le site Meilleurtaux.com a commandé une étude sur le sujet au cabinet de conseil et d’analyse économique Astères. Celle-ci révèle que malgré la hausse des prix et une évolution incertaine du marché immobilier, acquérir un bien demeure un bon investissement. Mais alors que celui-ci devient  plus intéressant que la location à partit d’un certain nombre d’années, ce nombre diffère toutefois en fonction des villes. Il serait en effet plus avantageux d’acheter sa résidence principale à partir de 4 ans à Strasbourg contre 6 ans à Marseille, 9 ans à Lille, Bordeaux et Nantes. A noter cette attente s’envole à Paris et à Lyon, où il faut respectivement attendre 21 et 13 ans.


Patience avant de rentabiliser !
L’étude souligne par ailleurs que les délais ont considérablement augmenté aux cours de ces dernières années. Une augmentation qui irait de paire avec celle des prix (+117% en dix ans depuis 2000). "Entre 2000 et 2010, lorsque les prix de l’immobilier grimpaient de 7,4% par an en moyenne en France, la réponse était claire, il fallait acheter", a expliqué Hervé Hatt, le directeur général de Meilleurtaux.com au Parisien. Mais alors que la donne a changé, Nicolas Bouzou, le directeur du cabinet Astères a confié au quotidien que les acquéreurs d’aujourd’hui devront "attendre cinq années en moyenne en France pour que l’achat de leur logement soit plus avantageux que de le louer". Et de poursuivre : "L’achat est toujours préférable si l’on est certain de pouvoir rester dans un même endroit pour une durée relativement longue : cinq ans au minimum en moyenne. Il faut être patient. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut rester locataire et éventuellement placer ses économies sur une assurance vie ou des comptes à terme".


Concernant l’année en cours, l’étude prévoit en moyenne une baisse des prix de 3%, avant une stabilisation en 2014 (0%) et une augmentation en 2015 (+2%).