Les gauchers et les blondes surferaient moins vite sur Internet ©iStock/g_studio
Une étude réalisée par la start-up Content Square, publiée mercredi par Challenges, tend à prouver que les internautes ont un comportement différent en fonction de leur sexe et de leurs caractéristiques physiques.

A l’occasion de la conférence Le Web, organisée à Paris du 9 au 11 décembre, la start-up Content Square, spécialisée dans l’optimisation de sites web, a dévoilé une étude surprenante sur le comportement des internautes, reprise par le magazine Challenges. Parmi les résultats de l’enquête, on apprend notamment que les internautes blondes mettent 30% de temps en plus pour cliquer que les brunes, ou encore que les internautes aux yeux bleus hésitent plus longtemps que les personnes aux yeux marrons.

Pour en arriver à ces résultats, les auteurs de l’étude ont réalisé une enquête avec des questions de segmentation et ont enregistré des données de surf des personnes interrogées, sur une vingtaine de site e-commerce multi-secteurs. Parmi les critères observés se trouvent le nombre de sessions, le nombre de clics, le temps d'affichage, le temps actif, le taux de scroll moyen, l’hésitation moyenne avant clic…

20% de pages affichées en plus quand il pleut

On apprend également que les gauchers surfent 30% moins vite que les droitiers et que la météo influe, elle aussi, sur le comportement puisque les internautes affichent 20% de pages en plus quand il pleut que par jour de beau temps. A en croire les chiffres, les femmes semblent de leurs côtés plus actives que les hommes avec 30% de clics en plus et 12% de pages vues supplémentaires.

Aussi futile semble-t-elle, l’étude a pourtant un réel intérêt commercial. Les gauchers, qui auraient 29% de chances en moins d’utiliser les onglets de droite qu’un droitier, seront ainsi pris en compte par les professionnels. "Les sites marchands doivent alors réfléchir à adapter leurs sites pour qu'ils se concentrent essentiellement sur la partie gauche de l'écran", explique le fondateur de la start-up, Jonathan Cherki, au magazine économique.