Cordes-sur-Ciel élu "village préféré des Français" !© CC
Ce mardi soir, deux ans après Saint-Cirq-Lapopie (Lot), c'est de nouveau un village de la région Midi-Pyrénées qui a été élu "Village préféré des Français" par les téléspectateurs de France 2. Découvrez Cordes-sur-Ciel (Tarn) avec Planet.fr.

Pour la troisième édition du "Village préféré des Français", 22 nouveaux villages de France métropolitaine étaient en lice pour le titre. L'émission présentée par Stéphane Bern sur France 2 a réussi à fidéliser et réunir pas moins de 3,4 millions de téléspectateurs en quête de découverte ce mardi soir.

Successeur d'Eguisheim, gagnant de l'édition 2013, mais aussi de Saint-Cirq-Lapopie (2012), le village médiéval de Cordes-sur-Ciel (Tarn) vient à son tours d'être couronné "village préféré des Français". Il est donc le second représentant de la région Midi-Pyrénées à avoir gagné ce titre.

La petite Cordoa

Créé en 1222 par le comte de Toulouse, le nouveau village préféré des Français, réunissant aujourd'hui moins de 1000 habitants, a connu une période prospère du XIIIe au XVe. Artisans et commerçants y ont en effet fait fortune grâce au cuir, aux draps et aux soies, révèle le site de l'office de tourisme de la ville.

À l'origine, il s'appelait Cordoa en langue occitane et faisait référence à Cordoue, en Espagne. Avec le temps, il est devenu Cordes. Ce n'est qu'en 1993 que Cordes-sur-Ciel a été adopté par Paul Quilès, maire du village, révèle le site France TV Info.

Ces amoureux du village

C'est Jeanne Ramel-Cals, journaliste romancière et poétesse, qui a inspiré le nom de Cordes-sur-Ciel. En effet, le village semble pour elle nager au-dessus d'une mer de nuages à certaines saisons. Mais nombres d'autres artistes sont également tombés sous son charme.

"Le voyageur qui, de la terrasse de Cordes, regarde la nuit d’été sait ainsi qu’il n’a pas besoin d’aller plus loin et que, s’il veut, la beauté ici, jour après jour, l’enlèvera à toute solitude", avait d'ailleurs écrit Albert Camus à son propos. Même Sir Lawrence d’Arabie n'y était pas resté indifférent et aimait venir y peindre.