Le FN et la violence : les liaisons dangereusesabacapress
Depuis qu'elle a pris la tête du parti, Marine Le Pen essaie de changer la sulfureuse réputation du Front National. Mais la récente agression de la journaliste Audrey Pulvar et de son compagnon Arnaud Montebourg, deux personnages publics qui plus est, pourrait faire ressurgir les fantômes du passé (violent) du parti. Planet.fr vous propose un petit flashback. 

© abacapressDans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 février, la journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, l'ex-candidat à la primaire socialiste Arnaud Montebourg, ont été agressés par un groupe d'une quinzaine de personnes.

La journaliste raconte sur Twitter : "Angle du boulevard Murat et de la rue Molitor, rentrant à pied avec mon compagnon, nous avons été pris à partie par une quinzaine d'individus. Aux cris de La France aux Français et autres +Le Pen président+. Parmi les chants scandés sur notre passage: +Jean-Marie nous a donné la permission de minuit pour chasser les youpins de Paris", ou encore "Juden, Juden, Juden+!". 

Le couple a également affirmé avoir subi des attaques au jet de verres qui se sont brisés dans leur dos.  

1997 : Jean-marie Le Pen agresse une élue socialiste

Même si Marine Le Pen condamne cette agression, ce n'est pas la première fois que le FN se retrouve mêlé à ses affaires de violences ou d'agressions. Ce fût notamment le cas lorsque le président du FN était encore Jean-Marie Le Pen

En 1997, le président du FN s'était rendu à Mantes-la-Jolie pour soutenir sa fille, encore appelée Marie-Caroline, alors candidate dans la 8e circonscription des Yvelines. Accueilli par les huées des contre-manifestants, Jean-Marie Le Pen perd son sang froid, agrippe une élue socialiste et tente de lui arracher son écharpe tricolore en hurlant "On en a marre de vous !" (voir la vidéo ci-dessous). 

Cet acte lui vaudra sa place de député européen. 

 
 
 

1995 : des sympathisants du FN jettent un marocain dans la Seine 

En 1995, les sympathisants du FN ont également fait parler d'eux dans une funeste affaire. Le 1er mai, lors de la manifestation annuelle du FN en l'honneur de Jeanne d'Arc, des militants s'en prennent à un jeune marocain qu'il jettent dans le Seine depuis le pont du Carrousel, à Paris. 

Brahim Bouarram, alors âgé de 29 ans, ne sait pas nager et se noie.