Une dépression baptisée Nelson continuera de sévir dans plusieurs départements au cours du week-end de Pâques, avec des rafales pouvant atteindre 130 km dans la nuit de vendredi à samedi.
Le pressentiment de cet amateur averti est va être confirmé par plusieurs spécialistes. Tout concorde : les proportions, les couleurs et les initiales, CG, pour Courbet Gustave. Reste alors à mettre un nom sur le visage. Le fil de l’histoire est remonté avec l’expert reconnu de l’artiste, Jean-Jacques Fernier. A l’origine, le tableau avait été commandé par un diplomate libertin fortuné de l’Empire Ottoman. Le dignitaire avait souhaité une œuvre à la fois érotique et qui prévienne des dangers de la syphilis, qu’il avait lui-même contractée avec une prostituée de Saint-Pétersbourg.
Courbet va alors prendre comme modèle son aventure d’un soir, la belle Irlandaise Joanna Hiffernan, maîtresse attitré de l’artiste James Whistler. Le commanditaire est ravi mais, craignant que l’œuvre dans sa totalité ne puisse heurter, il décide de la découper et ne conserve que le visage. Ce même visage que l’on redécouvre donc près d’un siècle plus tard.