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Catherine Deneuve s'est récemment confiée au magazine Première. Sans langue de bois, l'actrice s'est laissée aller à aborder de nombreux sujets et n'a pas manqué de tacler quelques uns de ses confrères. Découvrez ce qu'elle a dit.

© abacapressElle n’a pas mâché ses mots. Au cours d’une interview accordée au magazine Première, Catherine Deneuve s’est montrée sincère et bavarde. En effet, la demoiselle de Rochefort n’a pas hésité à évoquer sa carrière d’actrice et sa vision du cinéma français d’aujourd’hui, mais aussi à dézinguer certains grands noms. Dans sa ligne de mire  notamment : Alain Delon. Selon l’actrice, il "se croit détenteur de la vérité" ce qui "trahit un regard très désabusé sur le cinéma". "Ça commence à faire longtemps qu’il ne travaille plus donc ça explique beaucoup de choses", a-t-elle lâché comme dernière pique. Loin de ne s’en prendre qu’à lui, Catherine Deneuve a également critiqué la nouvelle génération d’acteurs dont font partie Gilles Lellouche et Jean Dujardin. Le fait que les deux amis soient passés de l’autre côté de la caméra est aux yeux de l’actrice "aberrant". "Réaliser, c’est bien plus que savoir faire un champ-contrechamp", a-t-elle souligné avant de toutefois assurer qu’elle n’aime pas "critiquer publiquement les films ou les gens".

L’interview, un "exercice très ingrat"A l’affiche de Elle s’en va, Catherine Deneuve  a par ailleurs admis ne pas apprécier le fait de devoir se plier au jeu des interviews et conférences de presse.  "C’est un exercice très ingrat (…) et puis je trouve qu’on parle peu de cinéma en général, donc oui, ça me fatigue", a-t-elle confié avant d’expliquer que dans le cas présent, "il faut quant même assurer le service après-vente".

"La beauté appartient au passé"Connue pour ses talents d’actrice mais également pour sa beauté, Catherine Deneuve s’est étonnée de "l’image de femme sophistiquée et glaciale" qui lui colle désormais à la peau. "C’est tellement mal me connaître", a-t-elle regretté avant de déclarer "c’est infernal d’être jugé sur son physique et sur son apparence".  Et d’ajouter à propos du cinéma : "Avant, c'était une priorité de bien filmer ses stars. Il fallait que ce soit beau à voir. De nos jours, c'est une expression qui n'a plus aucun sens sur un plateau. (…)Le vocable a changé. On cherche des 'gueules', des 'visages émouvants', des 'corps singuliers'. La beauté appartient au passé".