Le ministre du Redressement productif a présenté, mercredi 25 juillet, son plan de soutien à la filière automobile. Avec notamment un bonus pour les véhicules propres. Passage en revue des points essentiels. 

Bonus pour les véhicules écolos
Le bonus écologique coûtera 490 M EUR "en grande partie compensé par le malus", estime Arnaud Montebourg.

Les bonus sont à effet immédiat, les malus sont à effet de quelques mois.

Le bonus pour les véhicules électriques passera à 7.000 euros contre 5.000 euros actuellement, et à 4.000 euros contre 2.000 euros pour les hybrides.

Concernant les bonus, ceux pour les "véhicules thermiques faiblement polluants seront augmentés de 100 ou 150 euros selon les cas".

Jusqu'à présent, les véhicules émettant entre 91 et 105 grammes de CO2 par kilomètre étaient subventionnés à hauteur de 100 euros, et ceux émettant entre 61 et 90 g/CO2/km à hauteur de 400 euros.

Ces mesures seront valables jusqu'à la fin de l'année puis "précisées" dans la loi de finances pour 2013.

Malus pour les pollueurs

Le ministre a précisé que que des malus financiers seront appliqués dès 2013 aux véhicules les plus polluants, compensant presque totalement le coût de l'accroissement des bonus mis en place pour les véhicules électriques et hybrides, qui représente un total de 490 millions d'euros.

Le bonus malus écologique avait été instauré dans la foulée du Grenelle de l'Environnement de la fin 2007. Il vise à favoriser les ventes des véhicules les moins polluants.
 

Dans un communiqué, Arnaud Montebourg rappelle que l’emploi dans l’industrie automobile a reculé de 30% en 10 ans. Seulement 2 millions de véhicules seront produits en France en 2012, contre encore 3,5 millions en 2005.

Par conséquent, "la filière a besoin de compétitivité, d’innovation et de solidarité. " estime le ministre du Redressement productif.