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Voilà des années que le couple Johnny et Laeticia Hallyday avait choisi de se retirer aux Etats-Unis pour échapper, entre autres, aux affres de la fiscalité hexagonale. Mais maintenant que l'idole des jeunes n'est plus, quelles solutions s'offrent à Laeticia ?

Sur le papier, le fait que Laeticia Hallyday souhaite se délester le plus rapidement possible de sa maison de Marnes-la-Coquette (celle-là même qui a vu mourir le chanteur la semaine dernière) se révèle parfaitement compréhensible. Quoi de plus douloureux que de résider dans une demeure au sein de laquelle Johnny Hallyday a vécu ses derniers instants ?

Seulement voilà, dans les faits, la jeune femme n’a jamais caché son intention de s’en séparer très rapidement. Si elle dispose aujourd’hui du statut de résidente fiscale américaine comme son défunt époux, ce n’est peut-être pas uniquement pour le climat ensoleillé de la Californie.

Depuis des années, le couple avait, en effet, pris ses quartiers dans une villa répondant au nom de Pacific Palissade construite à Los Angeles. Et maintenant que Johnny est décédé, la jeune femme serait sur le point de tourner totalement la page de Marnes-la-coquette pour ne résider plus qu’à Los Angeles (parfois à Saint-Barthélemy). Pourquoi ?  

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Une fiscalité plus attrayante

De fait, il y a quelques années, Maître  Ardavan Amir-Aslani, l’avocat de l’ex star du rock français, défendait déjà son client en ces termes : "Depuis le 1er janvier 2013, le couple formé par Johnny Hallyday et son épouse Laeticia est résident fiscal américain et ne bénéficie pas du régime du forfait fiscal suisse applicable dans le canton de Berne". Il est donc question de forfait fiscal et plus précisément de revenus bien moins imposés aux Etats-Unis qu’en France.

En tant que résidente fiscale, Laetitia Hallyday (désormais seul maître à bord) est techniquement imposée sur l’ensemble de ses revenus mondiaux où qu’ils soient perçus. Pour autant, grâce à ce statut, la jeune femme bénéficie d’un certain nombre d’avantages fiscaux. Et pour les conserver, cette dernière a tout intérêt à vivre au moins 183 jours tous les 3 ans sur le sol américain. Ce à quoi elle s’attelait déjà ces dernières années.

Un taux d’imposition faible

En procédant ainsi, Laetitia Hallyday peut profiter d’un régime d’imposition bien plus intéressant que son pendant hexagonal. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aux Etats-Unis, les foyers issus de la tranche d’imposition la plus importante ne payent que 39,6 % d’impôts sur le revenu, tandis qu’en France les 10 % des foyers les plus aisés s'acquittent de 70 % des recettes. 2 % des contribuables payent même, à eux seuls, 40 % d’impôts sur le revenu.

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