Canal+ relance le doute sur la candidature de DSKabacapress
Dimanche 13 mars, Canal+ a diffusé un reportage exclusif sur Dominique Strauss-Kahn. Ce reportage sur le directeur du FMI fut aussi l'occasion de l'interroger à nouveau sur sa candidature à la Présidentielle de 2012. Morceaux choisis.

Les Français n'ont pas manqué le rendez-vous

Malgré une actualité marquée par le tremblement de terre au Japon, le reportage diffusé par Canal+ pendant l'émission Dimanche+ a fait une belle part d'audience avec 7,1%, soit 1 254 000 auditeurs. Ces chiffres prouvent que les Français continuent de s'intéresser à la trajectoire de Dominique Strauss-Kahn, qui arrive en tête de tous les sondages pour la présidentielle de 2012 depuis cet été (à l'exception du sondage controversé de la semaine dernière, donnant Marine Le Pen gagnante au premier tour).

Derrière l'économiste, le présidentiable

Dans Un an avec DSK, au coeur du FMI, les journalistes de Canal+ ont suivi Dominique Strauss-Kahn à Washington DC. Le reportage était avant tout une infiltration dans le quotidien du directeur du FMI. Pourtant, le reportage fut émaillé d'allusions plus ou moins évidentes à l'éventuelle candidature du favori.

Cela commence dès les premières secondes du film. On y voit DSK regardant sur un écran Jacques Delors renonçant à sa candidature sur le plateau d'Anne Sinclair. DSK dit l'avoir regretté, les sondages donnant alors Jacques Delors vainqueur. On le voit également arborer un T-shirt sur lequel est écrit "Yes We Kahn", une allusion non voilée au célèbre slogan de campagne de l'actuel Président des États-Unis.

La décision est prise, le flou demeure

Lors de ce reportage, le directeur du FMI enchaîne les déclarations ambigües sur sa candidature à la présidentielle 2012 : "Je vois bien qu'il y a une attente, des gens m'arrêtent dans la rue. Cette décision, permettez-moi de la garder pour moi". Avant de rajouter: "Ce n'est pas des sujets légers et donc puisqu'il y a eu des calendriers qui ont été fixés, tous les gens qui sont susceptibles d'être candidats à gauche auront à se prononcer à ce moment-là. Aujourd'hui, quoi que je puisse avoir dans mon esprit, je le garde pour moi".